A propos

laure simonin artiste peintre animalier

Laure Simonin (Lorjanne) est une artiste-peintre et dessinatrice spécialisée dans le dessin réaliste. Elle utilise principalement la gouache et les crayons de couleur pour créer des œuvres détaillées et vibrantes. Elle a commencé à peindre à un très jeune âge et a poursuivi ses études à l’école d’arts appliqués Emile Cohl (Lyon). Après un parcours professionnel enrichissant, elle a décidé de se consacrer entièrement à son art et de le partager à travers des ateliers de dessin.

Elle anime sur Lyon des ateliers de dessin pour la marque Clairefontaine au sein du magasin Boesner et donne des cours au sein de l’association Créart’s à Charbonnières-les-Bains.

Style/technique :

Le travail de Laure est caractérisé par une attention minutieuse aux détails et une utilisation habile des crayons de couleur pour créer des œuvres vives et réalistes. Ses dessins mettent souvent en valeur les animaux et les personnes à travers des portraits plus vrais que nature.

 

Pourquoi le choix du crayon de couleur ?

Voilà 3 ans, j’ai découvert des artistes utilisant le crayon de couleur sur Instagram et j’ai été très impressionnée par la qualité du rendu et les possibilités de ce médium, j’ai alors commencé à m’intéresser vraiment au sujet. C’est un art qui a beaucoup d’adeptes outre-Atlantique, en Angleterre, aux Etats-Unis, au Canada, en Asie, où il existe des revues dédiées aux crayons de couleur (COLORED PENCIL Magazine), des associations (Colored Pencil Society of America, UK Coloured Pencil Society) des expositions annuelles, des prix… alors qu’en France c’est un art qui est très mal représenté. Beaucoup l’utilisent pour le coloriage ou les mandalas ou bien considèrent que c’est une technique réservée aux enfants, ce qui est un peu réducteur.

J’ai commencé à dessiner avec quelques crayons de couleur que j’avais en stock et j’ai vite pris goût à cette technique particulière. J’ai toujours aimé le dessin documentaire et naturaliste et préféré le dessin à la peinture ; le crayon de couleur me permet d’entrer dans cette précision de détail qui m’intéresse. Je me suis lancée pleinement dans sa pratique, en testant toutes les marques de crayons et différents papiers afin de trouver la combinaison parfaite pour moi. Depuis lors, je pratique en essayant d’améliorer ma technique et de travailler sur des sujets toujours plus complexes et des formats plus grands. Je considère que j’ai encore une marge de progression importante et c’est ce qui me motive.

Quels sont vos sujets de prédilection ?

Je dessine essentiellement des portraits (d’animaux ou de personnes). J’aime m’attacher aux regards et à la lumière, deux choses essentielles dans le choix de mes sujets. Jusqu’à présent, j’ai dessiné principalement pour moi, sans chercher à vendre ou exposer mes œuvres, juste pour la pratique. Je choisis des modèles pris sur Internet, dans des banques d’images libres de droit, ou des photographies de stars : des sujets qui m’interpellent pour leur expression ou pour m’entraîner à reproduire certaines textures (plumes, poils, peau…), rendre correctement certaines couleurs…

Pourquoi le choix de la gouache ?

A mon grand regret, la gouache est un peu le parent pauvre de la peinture; souvent associée à une pratique scolaire (qui ne l’a pas utilisée dans ses cours d’arts plastiques ?) elle est aujourd’hui principalement utilisée dans le domaine de l’illustration. Pourtant il s’agit d’une des plus anciennes techniques picturales du monde.

Les premières traces de la gouache sont apparues sur les papyrus dès l’Antiquité égyptienne, et à l’époque médiévale elle fut la peinture des enluminures. Longtemps considérée comme une technique de décoration et non comme une technique picturale, elle fut malgré tout utilisée par d’illustres artistes, comme Turner, Braque, et Picasso entre autres.

Contrairement à l’aquarelle ou à l’huile, rare est la littérature consacrée à la gouache, c’est pourquoi je suis heureuse de pouvoir promouvoir ce médium à travers ce site en y dévoilant mes secrets et un peu de technique.

Bonne visite,

Laure SIMONIN